Aider Facebook et ignorer notre industrie culturelle: un gros Bra-vo
L'industrie culturelle canadienne, et plus particulièrement le secteur de la télévision, traverse une période critique. Face à l'omniprésence des géants du numérique et à une concurrence mondiale accrue, de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer le manque de soutien et l'ignorance dont souffrent les créateurs et diffuseurs locaux.
Le désintérêt gouvernemental et ses conséquences
Il est de plus en plus évident que les gouvernements semblent délaisser l'industrie télévisuelle locale. Un sentiment général d'abandon prévaut, où l'aide apportée aux grandes plateformes internationales contraste fortement avec l'attention limitée accordée aux acteurs culturels canadiens. Ce déséquilibre crée un environnement difficile pour le développement et la survie de contenus originaux et pertinents pour le public local.
L'appel à l'intégration des plateformes canadiennes
Charles Lafortune a récemment exprimé son étonnement face à une situation jugée anormale: l'absence de présence "de facto" des plateformes canadiennes sur les téléviseurs modernes. Dans un paysage médiatique dominé par des applications étrangères préinstallées ou facilement accessibles, les plateformes locales peinent à trouver leur place et à toucher un large public, ce qui entrave la visibilité du contenu canadien.
Un cri d'alarme pour l'avenir
La traditionnelle "rentrée" télévisuelle, autrefois synonyme de glamour et de tapis rouges, s'est transformée en un véritable "cri d'alarme" pour l'industrie. Cet événement symbolise désormais l'urgence d'agir pour protéger et promouvoir notre culture. Il souligne une prise de conscience collective de la nécessité de mesures concrètes pour assurer la pérennité de la production et de la diffusion de contenu francophone et canadien.
En conclusion, l'heure est à la mobilisation. Il est impératif que les décideurs reconnaissent la valeur inestimable de notre industrie culturelle et mettent en place des politiques favorisant l'accessibilité, la visibilité et le financement des créations canadiennes. L'avenir de notre identité culturelle en dépend.